Pédophilie, nécrophilie, viol et partouse : bienvenue dans le monde merveilleux des manchots !

C’est ce que nous apprend un rapport de l’explorateur britannique George Murray Levick, vieux de 100 ans, qui vient d’être retrouvé par le Museum d’Histoire naturelle de Londres. Rescapé de l’expédition Scott qui a vu plusieurs membres périr à cause du froid, le scientifique s’est dit choqué par les pratiques sexuelles des manchots.

Au cours de l’expédition menée dans l’Antarctique, à Cap Adare, il est devenu le premier à observer un cycle complet de reproduction des manchots de Terre-Adélie. Et sa découverte fut des plus surprenantes puisqu’il décrivit les manchots comme des « pervers sexuels ». Il a été si choqué qu’il a préféré relater une partie des faits qui se sont déroulés sous ses yeux uniquement dans la langue grecque de peur de choquer, seuls les gentlemen ayant accès à cette langue ancienne.

Il a ainsi pu observer des mâles copulant entre eux, des manchots s’accoupler avec des femelles décédées, des mâles forcer des femelles et même des poussins à s’accoupler avec eux avec à l’arrivée,  une issue parfois fatale. Il les a même comparés à des hooligans : « (les manchots se rassemblent) en gangs de hooligans d’une demi-douzaine d’individus ou plus et traînent aux alentours des tertres en incommodant les occupants par leurs actes de dépravation répétés ». A son retour, il a décidé de ne publier qu’un article avant de se décider bien plus tard de revenir sur ces pratiques sexuelles dans un second document, Les habitudes sexuelles des manchots d’Adélie. Et c’est ce dernier qui vient d’être retrouvé, après avoir été égaré pendant 50 ans.

Les scientifiques modernes expliquent ce comportement par un cycle de reproduction très court, de l’ordre de quelques semaines, qui pousserait les manchots à un tel comportement, par pur instinct de survie. Douglas Russell, du Natural History Museum, vient ainsi de commenter les observations  de l’explorateur dans la revue Polar record : « Le pamphlet commente la fréquence de l’activité sexuelle, du comportement auto-érotique et de comportements anormaux entre des mâles et des femelles, tels que la nécrophilie, la violence sexuelle, l’abus physique et sexuel de poussins, et le comportement homosexuel ». Avant de livrer son explication dans le journal The Observer : « Les manchots se rassemblent en colonie en octobre pour commencer à s’accoupler. Mais ils n’ont que peu de semaines pour le faire et les jeunes adultes n’ont aucune expérience de comment se comporter. Beaucoup répondent à des signaux inappropriés. D’où l’aspect de dépravation de leur comportement ». De même, il nuance fortement l’acte nécrophile : « Par exemple, un manchot mort, qui git inerte avec les yeux mi-ouverts, ressemble beaucoup en apparence à une femelle docile. Le résultat est alors la fameuse nécrophilie à laquelle Levick a assisté et qui l’a tant horrifié ». Selon lui, le manchot est également l’oiseau à l’apparence et au comportement les plus proches de l’homme d’où le parallèle avec l’homme qui a renforcé l’effroi de l’explorateur.

Vous voilà donc prévenus. Si vous croisez un manchot, passez votre chemin !

6 thoughts on “Pédophilie, nécrophilie, viol et partouse : bienvenue dans le monde merveilleux des manchots !

  1. Tcho says:

    Dans un Nabot Léon oui mais là le rôle est trop peu enviable (d’ailleurs je tiens pas à être payé en maquereaux … ), je le laisse à notre vénérable admin (et comme on dit un cado, ça se refuse pas ;) )

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