And the winner is…

…Mitt Romney! Après l’abandon de la course à l’investiture républicaine pour les présidentielles américaines qui se dérouleront en novembre prochain pour son principal rival, Mitt Romney est désormais assuré de représenter son parti et de se présenter devant le peuple américain. Rick Santorum a publiquement annoncé son retrait le 10 avril, au lendemain du week-end de Pâques, prenant tout le monde par surprise. Même si ses chances de victoire se révélaient minces, faute de délégués en nombre suffisant et avec une érosion dans les sondages, rien n’indiquait pour autant qu’il allait renoncer à se battre jusqu’au bout.
Face à ses deux derniers prétendants, Newt Gingrich et Ron Paul, Mitt Romney n’aura aucun mal à s’imposer. Apprenant la nouvelle, il s’est empressé de la commenter par ces propos:  »Cela a été une bonne journée pour moi ».

Toutefois, Rick Santorum n’a pas tout perdu puisqu’il a réussi à se hisser au rang de challenger le plus sérieux alors que peu lui donnait de chances de bien figurer dans cette campagne qu’il n’estime pas terminé pour lui:  »Nous avons pris la décision ce week-end et, si la course à la présidence est finie pour nous, pour moi, et que nous suspendons notre campagne aujourd’hui, nous continuons le combat ». Voulant sans doute peser sur la campagne jusqu’au bout, il a pris soin de ne soutenir aucun des 3 prétendants restants. Mitt Romney ne s’y est pas trompé et a déjà commencer l’opération de séduction en assurant  qu’il continuerait d’avoir un rôle prépondérant au sein du parti républicain. En imposant les thèmes de l’avortement ou du mariage homosexuel dans la campagne, l’ultra-conservateur a déjà gagné son pari. Ceci pourrait d’ailleurs représenter un handicap pour Mitt Romney le 6 novembre prochain, contraint de le suivre sur certaines de ses positions, au moment de séduire les électeurs centristes, naturellement plus indécis.