Free Mobile : de la friture sur la ligne !

Dès le début, j’ai loué les avantages du nouvel entrant qui se promettait de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière en signant mon premier billet sur ce site (http://nbekblog.free.fr./?p=1). Et les résultats ne se sont pas fait attendre puisque tous les concurrents (Orange, SFR et Bouygues) ont cassé les prix de leurs forfaits d’entrée de gamme avant de s’attaquer un peu plus tard au nerf de la guerre, leurs forfaits classiques avec engagement sur 12 ou 24 mois. On s’attendait donc logiquement à retrouver Free dans le fil de l’actualité 2012, ce qu’il n’a d’ailleurs pas manqué de faire mais pas toujours pour de bonnes raisons.

En effet, depuis quelques semaines, c’est pour d’autres motifs que tout le monde a les yeux fixés sur le nouvel opérateur mobile. Des dysfonctionnements majeurs sont apparus sur son réseau, forçant même la société à communiquer il y a quelques jours, ce qu’elle avait refusé de faire jusqu’alors, promettant même au contraire d’attaquer systématiquement en justice quiconque les dénigrerait. Mais face à la grogne des usagers, estimés à au moins 2 millions, le trublion a dû changer son fusil d’épaule. Il a ainsi admis pour la première fois des difficultés tout en accusant sans le dire Orange puisqu’il parlait de problèmes d’itinérance et promettait un retour à la normale vers la mi-avril.

Le magazine Capital a voulu enquêter sur ce dysfonctionnement en faisant appel à la société Directique. Pour ce faire, cette dernière a passé 9 392 appels depuis Lyon et Paris. Et leurs conclusions sont cinglantes. Le taux moyen d’échec s’élève à 32%, allant de 14% en journée à 46% entre 18 et 21H. En clair, un appel sur deux en soirée échoue là où la concurrence se cantonne à un sur cent. Le reste de l’enquête tendrait toutefois à aller dans le sens de Free Mobile puisque Directique précise que le taux d’échec chute à 4% sur les appels uniquement passés depuis le réseau Free, sans subir l’accord d’itinérance avec Orange.

Au niveau de l’internet mobile, ce n’est guère mieux puisque pour un fichier de 2 MO aux heures de pointe, on aboutit à 16% d’échec contre de 2 à 6% pour la concurrence. Et quand le réseau fonctionne, il ne se révèle guère véloce puisque on ne pourra télécharger ce même fichier de 2 MO qu’une fois sur trois en moins de 20 secondes alors que la concurrence oscille entre des taux de réussite de 60 à 85%.

Personnellement, j’ai déjà été confronté à ce problème d’appels manqués aux heures de pointe, ne pouvant ni joindre mon domicile ni la boîte vocale. Sur les forums, les témoignages sont légion. Pour l’heure, beaucoup se montrent pondérés et indulgents eu égard aux économies réalisées et à la jeunesse du nouvel acteur dans ce domaine. En communiquant sur ses problèmes et en leur fixant une date de résolution, Free Mobile a tenté un pari risqué que certains abonnés ne lui pardonneront pas en cas d’échec. Il reste désormais moins de deux semaines à Free mobile pour transformer son galop d’essai en success story. Wait & See.

 

2 thoughts on “Free Mobile : de la friture sur la ligne !

  1. Tcho says:

    En même temps il faudrait qu’ils soient aussi indépendant que les 3 autres pour que l’on retrouve la même qualité. Moi j’en suis toujours au pigeon voyageur avec mon oncle Godefroy, et vous ?

  2. admin says:

    J’avoue que je viens de craquer pour la première fois pour l’offre à 0€ étant chez Free pour internet. Enfin pas vraiment 0€ puisque entre la carte SIM et le téléphone, j’en ai eu pour 30€. Ceci dit, il ne sert que rarement et est toujours coupé (pas question qu’on me dérange à l’insu de mon plein gré!). Mais le pigeon voyageur, c’est bien aussi.

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