DSK : l’indécence poussée à son paroxysme

Diffusés sur le site internet du journal Le Monde[1] en ce jour, des extraits des PV de la garde à vue de Dominique Strass-Kahn confirment le côté bestial de l’ex-directeur du FMI qui semble considérer la gente féminine comme du bétail. Par SMS, il n’hésite pas à se lâcher. Jugez plutôt : « Veux-tu (peux-tu) venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi (et du matériel) le 4 juillet ? » lance-t-il tout émoustillé à son interlocuteur, Fabrice Paszkowski. Il parle aussi de « matériel », de celles qu’on « aura dans ses bagages » ou de même de « cadeau ». Et pour lever toute ambigüité, DSK reconnaît lui-même que « le mot matériel désigne une personne de sexe féminin ». Il se justifie de l’emploi de ce lexique tout en reconnaissant son caractère « inconvenant et inapproprié » de la manière suivante : « le vocabulaire de ces SMS n’est effectivement pas très sophistiqué (mais) lorsqu’il y a plusieurs personnes, c’est plus rapide d’employer un mot qu’une liste de prénoms ».

DSK reconnaît et assume son côté libertin en précisant qu’il n’y a jamais renoncé. Mais s’il ne fait aucun doute que le système mis en place par son ami industriel, Fabrice Paszkowski, employait des prostitués, il semblerait qu’il tournait autour de la seule personnalité de DSK d’où sa mise en examen pour « proxénétisme aggravé en bande organisée ». Et quand les enquêteurs posent des questions précises, DSK feint l’amnésie. Tout juste concède-il une pathétique répartie quand on tente de lui faire avouer qu’il ne pouvait pas ignorer que son « matériel » était constitué de filles de petite vertu: « En y réfléchissant maintenant, je pense que j’ai été naïf ». Les filles, elles, se révèlent moins pudiques et surtout ne souffrent d’aucune amnésie. Quand l’une dit que « c’était de l’abattage », l’autre ajoute qu’il s’agissait « de (…) pure consommation sexuelle » décrivant même des scènes « bestiales ». Et comme par hasard, tout stoppe à la mi-mai alors qu’un certain DSK est emporté par une autre affaire, de caractère sexuel une fois de plus… Etrange coïncidence non ?! Ultime précision de taille, on parle ici de milliers de SMS, pas juste de quelques uns.

Pour retrouver mon précédent billet sur DSK, c’est par là: DSK, une honte

 

2 thoughts on “DSK : l’indécence poussée à son paroxysme

  1. Tcho says:

    Je vais faire mon perroquet, mais je ne comprends pas ce genre de type quoi qu’il fasse comme métier, encore moins s’ils aspirent à une carrière en politique.

    On laisse pas les clés de la voiture à son chien (encore que pour certains …)

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