Depuis l’annonce de leur séparation, on avait un peu oublié Audrey Pulvar. Mais en grande journaliste communicante, elle à nouveau réussi à faire parler d’elle en évoquant la situation de son ancien conjoint ; très classe !

C’est ce qu’on appelle avoir la dent dure. Plusieurs mois après avoir annoncé leur rupture, Audrey Pulvar n’a a priori toujours pas réglé ses comptes. Elle a donc profité de l’antenne offerte par Michel Denisot au Grand journal vendredi soir pour se lâcher : « Je pense qu’il fait partie de ceux qui gênent l’action de François Hollande, en tout cas celle de Jean-Marc Ayrault (…) Arnaud Montebourg est l’un des trublions les plus importants du gouvernement, ceux qui font le plus de bruit en tout cas, et qui gênent l’action de François Hollande manifestement. S’il y a un remaniement avec un gouvernement resserré, et que Jean-Marc Ayrault reste Premier ministre, il me semble difficilement compatible qu’Arnaud Montebourg reste dans ce gouvernement ». Et d’enfoncer le clou : « C’est clair qu’il va falloir faire un exemple (…) Le fait que Jean-Marc Ayrault reconnaisse qu’Arnaud Montebourg l’a insulté au téléphone, ça ne vous semble pas être le meilleur argument pour le virer au prochain remaniement ? ». Exit donc ses souhaits de le voir au poste de Premier Ministre comme elle l’avait pourtant exprimé avant la composition du gouvernement au soir de la victoire du 6 mai 2012.

S’en suit un instant gênant sur le plateau où les invités ne savent pas trop comment réagir : rire ou pleurer. C’est ce qu’on appelle visiblement un conflit d’intérêts. Or la carte de presse d’Audrey Pulvar devrait la préserver de ce genre de sorties hasardeuses. Celle-là a au moins eu l’air d’amuser grandement Jean-Michel Aphatie, présent à ses côtés durant l’émission. Le mot de la fin ira à Bruno Roger-Petit, chroniqueur sur Le Plus du Nouvel Observateur , qui s’est fendu du commentaire suivant: « Officiel, le ridicule ne tue pas ».