… Omar Sy.
Si le film The Artist a continué sa marche triomphale vers les Oscars avec pas moins de six trophées dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur, figurant parmi les plus convoités, ce fut bien Omar Sy la vedette incontestée de cette soirée. Avec la récompense suprême, celle du meilleur acteur, il devient le premier interprète noir consacré. Le César de la meilleure actrice a, quant à lui, été attribué à Bérénice Bejo pour son rôle dans The Artist.
Au niveau du palmarès, le film Intouchables, en dépit de son succès populaire indéniable avec 19 millions d’entrées à ce jour, n’est parvenu à décrocher qu’un seul prix malgré ses dix nominations. Polisse ne fait guère mieux avec deux statuettes pour 13 nominations (meilleur montage et meilleur espoir féminin pour Naidra Ayadi, ex-aequo avec Clotilde Hesmes, dans Angèle et Tony). Cela n’a pas empêché sa réalisatrice Maïwenn de lâcher quelques larmes durant l’hommage apportée par sa monteuse, Laure Gardette. Un des autres grands favoris, L’exercice de l’Etat, avec 11 nominations, repart avec trois Césars dont celui du son, du scénario original et du second rôle pour Michel Blanc. Le film au plus petit budget, La guerre est déclarée, fort de son succès auprès des critiques et du public, n’a pas su en tirer profit avec aucune récompense attribuée.
Signalons la grande forme du maître de cérémonie, Antoine de Caunes, qui a évoqué la tragique disparition d’ »un géant du cinéma » en parlant de…MegaUpload ou encore de « l’industrie du rêve » qui a porté à l’écran « pédophilie, film muet sur un acteur au chômage, crise, handicapés ».
Cool, ça va nous donner de nouvelles saynettes au SAV.
A part ça, je fais parti des 41 millions qu’ont pas regardé Intouchables, je me sens seul d’un coup ^^
C’est cool quand on voit sa performance dans le film … je déconnes j’en sais rien, mais ça doit être cool quand même, non ??
Si c’est cool. Maintenant, pour l’avoir vu sur le tard, je ne dirais pas que j’étais été déçu mais que je m’attendais à mieux. C’est toujours comme cela avec les méga-cartons du box office. Soit on est dans le train des premiers et on participe à son éloge soit on est en fin de wagon et c’est difficile de s’enthousiasmer autant.