Les salvatrices flatulences

Attention : après les avertissements sur les paquets de cigarettes, nous aurons peut-être le droit à des plus inhabituels sur les avions : ne pas péter nuit gravement à la santé ! C’est en tout cas le résultat d’une enquête, à ne pas en douter, des plus sérieuses.

Elle a été menée par 5 gastroentérologues danois et britanniques et publiée vendredi dans une revue médicale spécialisée, le New Zealand Medical Journal. Selon eux, les passages, trop soucieux des convenances, oublient de relâcher la pression, ce qui peut causer des problèmes de santé mineurs, voire beaucoup plus sérieux. Avec la baisse de la pression aérienne dans l’habitacle, les gaz digestifs sont produits en plus grands nombres. Les retenir « présente de sérieux inconvénients pour l’individu : gêne physique, voire douleur, gonflement, dyspepsie (indigestion), pyrosis (brûlures d’estomac), pour ne nommer que quelques-uns des symptômes abdominaux ».  Les auteurs précisent d’autres conséquences induites : « La concentration nécessaire pour se contrôler peut même être facteur d’un stress conséquent ».

Très sérieusement, ils recommandent des coussins remplis de charbon absorbant pour ne pas déranger l’odorat des autres passagers. Ils notent même que les passagers les moins fortunés sont les mieux lotis, leurs coussins absorbant bien mieux les odeurs que ceux en cuirs des classes affaires : « Nous proposons en toute simplicité que les coussins des sièges contiennent du charbon absorbant, puisque ce matériau est capable de neutraliser les odeurs ».

Et même le pilote n’est pas épargné par ce besoin crucial aux conséquences insoupçonnées, voire dramatiques : « D’un côté, si le pilote s’interdit de lâcher un pet, tous les inconvénients mentionnés, y compris une perte de la concentration, peuvent affecter sa capacité à contrôler l’appareil. Mais s’il se laisse aller, le copilote peut s’en trouver affecté, ce qui n’est pas bon non plus pour la sécurité de l’avion ». ;-)

Enfin, les médecins confirment la moyenne quotidienne par individu de pets établie à 10, que les féminins sont moins discrets à l’odorat que les masculins (pas de confirmation en ce qui concerne le niveau des décibels !) et que la cause de cette odeur pestilentielle se nomme sulfure. Alors, au diable la couche d’ozone ! A l’avenir, quand vous prendrez l’avion, lâchez-vous ! Et tant pis pour les voisins…

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