La fan du jour de Jacques Dutronc : Rachida Dati.
Nous avons pu assister à une mini-révolution le 23 février dernier en Sarkozie. Lors de son déplacement à Lille, le tout nouveau candidat -officiel en tout cas- a décidé de remettre en avant un pur produit de sa création, bannie depuis un bon moment déjà du côté de l’Elysée : Rachida Dati.
Ceci sonne comme un désaveu cinglant pour l’actuel Premier ministre en lutte ouverte avec elle pour obtenir la deuxième circonscription de la capitale dans la course aux législatives. Il aurait d’ailleurs bataillé de pied ferme pour s’éviter cette humiliation, ne parvenant même pas à l’empêcher de prendre la parole juste avant Nicolas Sarkozy à l’occasion de la sortie lilloise. Nicolas Sarkozy aurait simplement déclaré peu avant : « J’ai besoin d’elle » et négocié un accord : « Plus de critiques (envers Fillon). C’est le deal que j’ai passé avec elle ».
Et si Sarkozy se permet un tel affront à son Premier ministre, c’est tout simplement que le temps presse et que les personnalités populaires à l’UMP ne courent pas les rues. Rachida Dati arrive à encore à attirer les foules et semble n’avoir jamais pâti de sa disgrâce présidentielle. D’où son retour en grâce. Sarkozy veut rassembler même s’il doit pour cela froisser son Premier ministre. Un ministre proche de l’ancienne Garde des Sceaux s’en amuse même « Fillon a pleuré sa race ».
Il semble révolu le temps où Sarkozy avait lâché le plus éminent symbole de sa campagne présidentielle, la fille immigrée qui s’est forgée toute seule, la fameuse touche d’exotisme issue de la diversité. Débarquée du gouvernement dans un premier temps puis contrainte de se présenter aux élections européennes, Rachida Dati avait clairement pris ses distances avec le Président de la République. Accusée de n’avoir pas avoir soutenu le parti présidentiel lors des élections régionales et d’avoir lancé des rumeurs sur le couple présidentiel, Nicolas Sarkozy avait même poussé l’affront en lui retirant en mars 2010 sa voiture de fonction et les trois hommes rapportés à sa sécurité qu’elle avait conservé depuis son départ du gouvernement. La brouille semblait totale et irrémédiable.
C’était sans compter les joies d’une campagne présidentielle et des gentils arrangements hors caméra. Rachida Dati se retrouve donc au premier plan au détriment d’un certain François Fillon. Mais, après tout, le rôle de ce dernier ne se cantonne-t-il pas à celui de fusible ?! On serait à même de le penser à la vue des récents événements. Pour l’heure, l’UMP continue de soutenir officiellement le Premier ministre pour s’imposer dans la deuxième circonscription tandis que Jean-François Copé œuvre en coulisse pour sa rivale. Drôle de numéro d’équilibriste entre les rivaux éternels où chacun tire sa marionnette. La suite au prochain épisode…
Juste pour la petite histoire, la présidence de la république française n’a pas le droit de voyager dans un train comme vous et moi. La seule façon de faire est de lui mettre en place un train « spécial » : pour résumé _ un train rien que pour la présidence !!!!!!
M. Sarkozy est peut-être candidat à la présidence de la république, il n’en reste pas moins le Président actuel avec ses contraintes et avantages.
Et je parie que pour une fois, ce TGV n’avait pas de retard Grrrrr !
Zut, j’avais pas vu que j’étais considéré comme anonyme – multi-ordi !
Archives du 05/07/2011 du journal Le Parisien :
Pourquoi Nicolas Sarkozy ne voyage jamais en train
Le président de la SNCF a dévoilé mardi matin, au cours de la présentation des nouveaux horaires de trains, la raison pour laquelle le président de la République ne voyage jamais en train. La faute à une règlementation vieille de 60 ans qui impose en cas de présence du chef de l’Etat à bord … de faire garder tous les ponts du réseau ferroviaire. Interrogé sur France Inter quant à un éventuel désamour pour le rail du chef de l’Etat, qui effectue l’essentiel de ses trajets en avion, Guillaume Pepy, le patron de la SNCF a expliqué qu’au contraire, M. Sarkozy lui avait «plusieurs fois demandé ou proposé de prendre le train». «Une mobilisation de forces de police extraordinaire» «Cela ne s’est pas fait. Quand il prend l’avion, les mesures de sécurité sont très simples à prendre. Quand il prend le train, la réglementation, c’est qu’il faut que chaque pont soit gardé par la gendarmerie, a admis le Pdg de la SNCF. «Donc on ne le souhaite pas vraiment parce que cela entraînerait une mobilisation de forces de police extraordinaire», a ajouté Guillaume Pepy, précisant que la réglementation en cause datait de soixante ans.
Et bien j’apprends quelque chose!
La photo datait donc certainement de 2007 alors qu’il n’était que candidat à la présidentielle. Merci pour l’info.
non -non !!!! il s’est rendu à LILLE (bastion de son opposition) en TGV cette semaine !
D’accord! La photo est donc d’actualité. Si j’ai bien compris, c’est la première fois qu’un Président prend le TGV alors.
Et sinon c’est qui le père ? ^^
La politique … m’ennuie, et pourtant je continue d’allumer la radio, heureusement j’ai plus la TV pour voir ça …
Ils font leur querelles sous nos yeux et après sont censé servir les citoyens, ce serait pas plutôt avoir le poste le plus intéressant
PS : jamais voté, votera jamais.
On ne sait toujours pas! Sarkozy, pourquoi pas?!
Je ne vote pas non plus. J’attends la reconnaissance du vote blanc pour cela mais il faut un changement de constitution. Autant dire que je ne suis pas prêt de voter!
En revanche, je suis de prêt tous ces bonimenteurs et c’est peut être la raison de mon dégout de nos soi-disantes élites!