Le mois de janvier a clairement été le meilleur pour moi. Actu 2012 a été vendu à 11 exemplaires et emprunté 4 fois. Gagnants Perdants fait moins bien avec 2 ventes en livre broché et 3 en exemplaire numérique. En comptant les prêts, le total s’élève à 22, soit presque la moitié des ventes depuis un an : 50 (28 Point de chute, 7 Gagnants Perdants et 15 Actu 2012). J’espère que ce léger frémissement va perdurer et que mon second roman va trouver un petit public. Par moment, c’est vraiment décourageant de se rendre compte que les efforts ne paient pas, avec pourtant beaucoup d’investissement de ma part. J’aimerais recueillir plus d’avis, ne serait-ce que pour savoir si je suis sur la bonne voie ou si je dois plutôt arrêter de taquiner la pupille des lecteurs ! Mais pour cela, il faut d’abord vendre des livres et la tâche se révèle beaucoup plus compliquée que prévu. Les embûches sont nombreuses et une simple mise à jour pour proposer une version plus propre vire parfois à la catastrophe (livre exclu d’un réseau de distribution sans véritable motif). Il en va de même pour un réajustement de prix puisque la plateforme d’Apple ne tolère qu’une hausse ou une baisse de 50 centimes (0,99-1,49-1,99-2,49…). Impossible donc de proposer son livre à 2,75€ sur l’iBookstore. J’ai tenté l’expérience, sans connaître cette subtilité, et le livre est apparu à 2,49€, ce qui a entraîné une baisse de prix sur une autre plateforme, Amazon. Il m’a donc fallu comprendre la raison d’abord, puis contacter les deux sites pour corriger le tir. Et les anecdotes de ce type sont légion !
D’un point de vue financier, j’ai touché à ce jour 24,23 euros et 34,50 euros sont en attente de paiement. Pour rappel, je touche 1,83€ pour Point de chute, 1,96€ pour Gagnants Perdants (en numérique ou en broché) et 0,61€ pour Actu 2012. C’est évidemment très peu, surtout par rapport au temps dépensé en écriture et en promotion, mais comme je le disais plus haut, les choses s’améliorent, ce qui est plutôt positif. De toute façon, mon côté cartésien m’a toujours empêché de faire des plans sur la comète. Je prends les jours comme ils viennent, essaye de faire ce qu’il faut et crois toujours en ma bonne étoile. De toute façon, dès le début, je m’étais fixé un objectif de trois romans d’ici septembre 2013 et il sera atteint, même si la version définitive sera seulement prête en fin d’année. On suivra, dans un thriller, les traces d’un homme atypique dont le centre d’intérêt est les enfants ; pas les siens, les vôtres ! Après, le travail m’aura happé et le devenir de mon activité d’auto-édition dépendra clairement des chiffres de ventes, des commentaires des lecteurs et de ma motivation in fine. Pour le moment, le mois de février repart sur les mêmes bases que janvier avec 2 ventes (1 Gagnants Perdants et 1 Actu 2012) portant le total à 52, même si je demeure quelque peu sceptique sur la suite des événements. Les ventes d’Actu 2012 devraient, selon toute logique, progressivement s’estomper. J’espère que Gagnants Perdants compensera cette baisse probable. Pour moi, le pari sera gagné quand il atteindra les 100 ventes. Wait & See.
Le blog
Le site vient tout juste de passer sa première année, sans vraiment que je m’en rende compte. L’aventure a démarré le 28 janvier 2013 juste avant la parution de mon premier roman en numérique, Point de chute. Le but original visait autant à faire la promotion du livre que de me faire plaisir en touchant du bout du doigt un travail qui m’aurait sans doute plu, celui de journaliste. Après un an d’existence sur le web, l’heure du bilan est arrivée.
D’abord, je partais de zéro, n’ayant aucune connaissance particulière dans les 2 domaines, que ce soit sur la création et gestion d’un site web ou l’édition. Il m’a fallu un réel investissement avec la volonté et la contrainte de ne dépenser aucun euro, comptant uniquement sur ce que je possédais : du temps. Et il m’en a fallu. Encore maintenant, j’en dépense sans compter pour essayer de faire vivre mes livres et parfois régler quelques problèmes sur le site. Ce leitmotiv devait aussi transparaître à l’écran avec l’objectif affiché de ne jamais passer par une régie publicitaire. Si c’est gratuit pour moi, cela doit l’être pour l’internaute, sans aucune gêne visuelle avec des publicités envahissantes.
Etant chez Free, j’ai rapidement pris la décision de passer par eux pour monter le site. Free met à disposition un espace conséquent de stockage gratuitement sous réserve de ne pas en faire un site marchand. C’était mon but et je n’ai pas trop traîné sur cette étape. Très vite, je me suis aperçu que des solutions miracles existaient pour tenir un site sans trop de contraintes, dont WordPress. Là encore, le choix fut vite fait. Les difficultés sont néanmoins vite apparues. La première concernait le php. Ce terme barbare parlera sans doute à quelques-uns d’entre vous. Concrètement, Free a un temps de retard sur cette plateforme et il est donc impossible de faire cohabiter un site sous Free et la dernière version de WordPress. J’ai donc dû télécharger une version antérieure. Puis, les casse-têtes se sont enchaînés. Pour faire apparaître la page d’accueil d’abord, puis pour avoir une adresse propre sans le nom de wordpress à l’intérieur. J’ai scruté des centaines de pages internet, des dizaines de forums pour parvenir à régler ces détails. S’est ensuite posé le problème du fonctionnement et de son référencement sur Google avec l’intervention d’un autre nom barbare, le SEO. Dans cette tâche, j’ai été grandement aidé par ce site vraiment superbe pour le néophyte que j’étais : http://videonoob.fr/wordpress/tutoriel. Il a encore fallu appréhender un client FTP (Filezilla en l’occurrence) pour envoyer des données et des plugins sur le site.
Un an après, je ne regrette rien de ce côté-là, mais les difficultés sont tout de même monnaie courante chez Free. Avec ce problème de protocole php, on ne peut pas disposer de la dernière mouture de WordPress (sauf bidouillage), ce qui pose des soucis de compatibilité avec certains plugins pour améliorer son site (liens vers les réseaux sociaux, smileys…), le sécuriser, y lire des statistiques, lutter contre le spam (ma plus grosse galère !)… De temps en temps, il est aussi indisponible pour quelques heures, mais c’est assez rare (une fois par mois environ) et c’est sans doute le prix à payer de la gratuité.
En terme d’audience, je n’avais réellement aucun objectif, n’ayant aucune idée du nombre moyen de visiteurs quotidiens auxquels je pouvais m’attendre. J’ai donc spammé différents sites de journaux à mes débuts pour faire la promotion de mes articles. J’ai aussi tenté des sites de Digg Like, où chacun peut poster un article et où les votes des membres décident de son devenir (en Une ou pas en fonction de sa popularité). Là encore, j’ai dû renoncer à cette technique tout simplement car Google a décidé de punir les sites qui usaient de ce procédé. S’en est suivi un déréférencement et une chute drastique de l’audience. Depuis fin avril, je laisse donc le site vivre sa vie, sans promotion.
Le mois dernier, ce sont 1 138 visiteurs qui sont passés par Nbekblog dont 803 visiteurs uniques. Depuis sa création, le 28 janvier dernier, les chiffres passent respectivement à 13 687 et 10 405 pour 25 761 pages vues, soit 1,88 page/visite et une durée moyenne de visite de 5 min et 2s. 360 articles ont été publiés et ont suscité 1 518 commentaires. Dans le top 9 des recherches figurent les mots nbekblog, beluga, apple, camping-car playmobil, fait d’actualité marquant 2012, coca, Christine Lagarde, fait d’actualité marquant et Florence Colgate. La surprise provient pour moi de l’article sur le beluga qui parle, qui continue à m’apporter quelques visites chaque jour. C’est d’ailleurs l’article le plus lu sur un an ; incroyable !
Encore une fois, je me satisfais largement de ces statistiques, en ignorant toujours celles des autres. 30, voire 40 visites comme en ce moment, suffisent à me donner l’envie, chaque jour, de publier un article en espérant qu’il trouve un écho favorable, interroge, interpelle ou divertisse l’internaute confortablement installé derrière son ordinateur ou en train de galérer dans le métro, sa tablette à la main.
Donc, amis lecteurs, merci. Et surtout : bon dimanche à vous.
Merci Nicolas pour ce super bilan. Et vraiment désolés d’être indirectement la cause des problèmes de distribution de vos livres!! Sorry, Sorry, Sorry!
Joyeux anniversaire à ce blog où on parle de tout, vraiment de tout.
Ah c’est donc vous qui êtes en concurrence avec moi dans la rubrique enquête des documents d’actualité de la boutique Kindle
Je viens de lire votre article. C’est clair que ça prend du temps. Moi aussi je n’aurai jamais imaginé que la promotion et la gestion de mes ebooks m’aurait pris autant d’heures de travail. Surtout ne vous découragez pas. Au moins vous vendez. Ce n’est que le début de l’auto-édition dans les pays francophones. Il faut du temps pour que les volumes de vente augmentent.
Bonne chance pour votre activité.
ah oui au fait, pour ma part c’est le côté divertissant que j’apprécie. Merci.
Aucun souci! Vous n’êtes en rien responsable du forfait de Lulu sur l’iBookstore! Et si c’était à refaire, je ferais exactement pareil. Je préfère me passer d’un store plutôt que de savoir mon ebook disponible à la vente avec des fautes. C’était pour illustrer les problèmes rencontrés qui sont, malheureusement, très fréquents. D’ailleurs, en ce moment même,je me bats avec Xinxii et Kobo.
Merci bien Jack1010. Tous les articles ne feront pas l’unanimité, j’en ai bien conscience, mais si certains parviennent à divertir, le pari est gagné pour moi.
Je plaide non coupable Mistouz12! Par contre, pour la rubrique Société des documents d’actualité, c’est bien moi!
Je me décourage forcément par moment, mais mon objectif était fixé depuis le début. Publier 3 romans et faire le point. Je m’y tiens donc. Par contre, j’ai quand même des doutes sur le développement des ventes numériques. Les éditeurs, en ne jouant pas le jeu et en proposant des ouvrages plus chers en poche qu’en numérique, freinent la croissance et contribuent à habituer les lecteurs au piratage. A voir comme cela évolue.
Merci pour vos encouragements en tout cas. J’espère que vous aussi vous arrivez à vendre, car ce n’est pas toujours facile se se faire sa place au soleil.
There is only one Nicolas.
Sarkozy
Et Nicolas II de Russie alors?