Ce soir, faute de temps, je me contenterai de pousser un coup de gueule contre Dominique Strauss-Kahn.

Je trouve sa ligne de défense tout simplement pitoyable. Un de ses avocats avait déjà défendu publiquement DSK sur son ignorance quant à la provenance des « filles ». Il avait élégamment précisé qu’une fois nue, il était difficile de distinguer une prostituée d’une dame de la société. C’est sûr qu’une mineure affriolante (certaines n’avaient pas 18 ans) qui se précipite sur un vieux bien enrobé de 62 ans, cela semble parfaitement naturel! Cela m’arrive d’ailleurs tous les jours avec 30 ans de moins, pas vous?

Et ce matin encore, j’entends à la radio que, concernant l’abus de bien sociaux puisque des sociétés privées prenaient tout en charge (taxis, avions, prostituées…), DSK ne s’était pas méfié avec cet argument béton: « Quand vous êtes invités, vous ne demandez pas qui paye la note ». C’est sûr qu’on m’invite tous les jours de l’autre côté de l’Atlantique et qu’on fait venir une voiture me chercher à la descente de l’aéroport. Je ne sais pas s’il va s’en sortir avec une défense pareille mais je ne le souhaite assurément pas. Je constate qu’on a eu beaucoup de chance de voir cette affaire débarquer avant les primaires (cela ne viendra pas perturber le débat) et  j’espère être débarrassé à jamais de ce grand ami des femmes!