Une polémique en 2 actes

Tout a commencé dans la journée du lundi 20 février où plusieurs articles sont apparus dans lesquels nous apprenions que l’UMP devait se cacher derrière la suppression de plusieurs profils parodiant le compte du Président sur Twitter. Or la politique de ce dernier consistait jusque-là à ne supprimer que les profils usurpant l’identité d’un titulaire d’un compte et jamais ceux affichant clairement leur caractère parodique.

Ceux s’étant vu clôturer leur compte avaient reçu au préalable le message suivant : « Nous avons reçu un rapport suivant lequel votre compte (…) commet une usurpation d’identité non parodique. Bien que Twitter croie fermement à la liberté d’expression, une imitation qui induit en erreur, prête à confusion ou trompe autrui est contre les règles de Twitter ». Or, à chaque fois les comptes supprimés faisant clairement référence à leur côté parodique sans la moindre ambigüité, se conformant strictement aux règles édictées par le réseau social. La polémique n’allait pas tarder, certains voyant clairement la main de l’UMP dans cet excès de zèle.

Cependant, face à ce raz-de-marée hostile criant à la censure, Twitter a décidé de faire marche arrière et l’un des comptes incriminés hier était rétabli dès aujourd’hui, dans l’après-midi. La bataille du net semble, en tout cas, bel et bien engagée à en croire cette passe d’armes. Suite au prochain épisode ?