C’est un secret de polichinelle pour tout le monde : Pékin figure parmi les villes les plus polluées du monde. Dès 2007, la Chine prenait le titre de premier pollueur mondial, devant les Etats-Unis avec 1/5 des émissions des gaz à effet de serre de la planète. Cependant, les autorités la minimisent toujours et rechignent à rendre public les rapports sur la question. La censure se retrouve à tous les étages pour maintenir coûte que coûte la croissance économique. Si quelques progrès sont à noter, on estime néanmoins que près de 300 000 personnes décèdent du fait de la pollution, notamment à cause du chauffage des maisons, principalement au charbon et à l’huile de cuisine.
Et le problème ne date pas de hier. Haidong Kan, de l’université Fudan (Shanghaï), dans l’éditorial de la revue américaine Environmental Health Perspectives, exprimait déjà ses craintes en 2001 : « Les problèmes environnementaux de la Chine, qui vont de la pollution atmosphérique à celle de l’air intérieur, de la contamination à la pénurie de l’eau, en passant par la désertification et la dégradation des sols, sont devenus plus prononcés et exposent la population à de graves risques sanitaires ». Il se posait déjà le problème de pollution dans les grandes villes : « Dans les villes chinoises, la pollution atmosphérique est le premier problème de santé publique ». On estime aussi que près d’un quart des 200 principaux cours d’eau chinois ne devrait pas être utilisé pour l’irrigation alors que les deux tiers des populations rurales n’ont pas accès à l’eau courante.
Conscientes du problème, les autorités avaient usé de subterfuge durant les JO de 2008, raillés par les médias occidentaux. Un immense plan de contrôle avait été lancé pour limiter la à la fois la pollution des industriels et des véhicules (un sur deux autorisé seulement en fonction du dernier chiffre de la plaque d’immatriculation, pair ou impair). Depuis, la situation n’a fait qu’empirer jusqu’à trouver son point d’orgue ce week-end. Jugez plutôt, les mesures de l’ambassade américaine en Chine donne un indice de pollution de 755 sur une échelle de…500 ! Même du côté de Pékin, on ne peut plus minimiser cette pollution. Le gouvernement a recommandé à la population de ne pratiquer d’activité en plein air et de ne pas sortir du tout pour les personnes les plus vulnérables. Du coup, sur les réseaux communautaires et dans les médias chinois, on ne parle que de cela. L’organe officiel du Parti communiste chinois, le Quotidien du Peuple s’est ainsi senti obligé de titrer en une : Edifier une belle Chine commence par respirer de façon saine.
La Chine, deuxième économie mondiale et premier marché automobile au monde, va devoir faire des choix qu’elle s’est toujours refusée à faire de peur de voir sa croissance ralentir. Avec ses nombreuses industries polluantes et son trafic routier qui explose, elle ne peut plus fermer les yeux et doit protéger son écosystème. Un immense défi, à l’image de ce qui attend la planète Terre dans les années à venir.
Nan, c’est la fumée issues de toutes les clopes allumées dans le monde, elle converge vers la Chine, c’est tout
Suffit d’interdire la fumette, hein Eva
Hein Admin
Ok, je comprends… Ca en fait quand même des cigarettes. T’es sûr de ton analyse
J’ai comme un léger doute. Mais très léger le doute…
Ils ont tous des Peugeot Mazout FAP là bas spourça.
Je ne te permets pas de critique le FAP Julien!

Regarde notre voiture. Encore 150€ pour cette belle mer..
Non, finalement, tu as raison, déchaîne-toi contre les FAP