C’est du moins la théorie de chercheurs anglais et australiens qui se sont penchés sur le cas de la truite de corail vivant dans l’océan Pacifique et plus précisément dans la Grande barrière de corail. Et sur les 136 poissons visés par cette étude, publiée dans la revue scientifique Plos One, 15% étaient atteints de tâches noires, des mélanomes, pouvant recouvrir jusqu’à 5% de leur peau orange.
Point de conclusion hâtive pour autant même si tout laisse à penser que le soleil serait bien le principal danger pour ces poissons. Michael Sweet, l’un des chercheurs à l’origine de l’étude, explique qu’ « après avoir éliminé d’autres facteurs possibles tels que les microbes ou la pollution marine, les rayons UV apparaissent comme la cause vraisemblable ». La durée de vie des poissons malades passe ainsi de 4 ans en moyenne à 6 mois. En outre, les scientifiques ont réussi à démontrer que les zones où l’on trouvait le plus de poissons malades coïncidaient avec celles où la couche d’ozone avait été la plus dégradée. Les microbes et la pollution marine ont ainsi pu être écartés de l’équation mortelle. Ainsi donc la peau humaine ne serait pas la seule à être sensible au rayonnement solaire puisque l’épiderme des poissons, à base d’écailles, semble tout aussi fragile. Alors à quand la crème solaire pour poissons ?
Il parait aussi qu’ils on le cancer du poumon.
Non, ils sont passés depuis longtemps au patch de nicotine!