La Commission européenne vient tout juste d’égratigner la France en lui faisant remarquer que la croissance espérée de son PIB pour 2013 (0,8%) serait vraisemblablement deux fois moindre (0,4%). Idem pour le déficit qui devrait tourner autour de 3,5% au lieu des 3% fixés par le gouvernement. En dépit de ce rappel à l’ordre douloureux, qui vient suivre celui de nombreux économistes, Jérôme Cahuzac reste droit dans ses bottes : « On ne réclame pas de l’indulgence mais de la lucidité ». Continue reading