Il est de ces matchs qui ne sauraient être interrompus par la pluie comme sur les terrains de Roland-Garros. Et comme dans toute confrontation, il faut un vainqueur. Le leader du front de gauche essuie encore un nouveau revers face la présidente du FN, après celui relatif des présidentielles.
Ayant choisi son parachutage pour l’affronter directement, il ressort groggy de son combat, presque KO. Généralement si volubile, il n’aura eu que quelques mots : « La loi est ainsi faite, la partie est sévère » avant de s’éclipser sur une ultime petite phrase : « C’est le cœur paisible que je vais quitter cette scène mais pas ce département ». Pour quelqu’un qui voulait combattre le FN et reconquérir cette terre ouvrière, il semble se contenter de bien peu. Aurait-il perdu son bagou dans la bataille? En attendant, il range les armes et apporte son soutien au candidat PS, Philippe Kemel, pour le second tour qui aura lieu dans 7 jours où ce dernier est dernier gagnant d’après les derniers sondages. Le match des extrêmes aura donc tourné court finalement.