Attention, si vous voulez toujours savourer un bon crabe à l’avenir, ne lisez pas les lignes qui suivent. Une équipe de chercheurs de la Queen’s University de Belfast a mis fin à une légende tenace, celle de l’insensibilité des crabes. Ils ont publié le résultat de leur étude dans le Journal of Experimental Biology. Et selon eux, non seulement les crabes ressentent la douleur mais ils essayent au maximum de l’éviter.
Nombreux étaient les personnes qui croyaient que les crabes ne réagissaient que par des réflexes inconscients. L’étude prouverait le contraire. Pour arriver à ce résultat, 90 crabes ont servi de cobayes avec une expérience très simple. Les crabes avaient le choix entre 2 abris dans un aquarium. Dans le premier, ils recevaient des décharges électriques et dans le deuxième on les laissait tranquilles. Certains crabes ont essayé à plusieurs reprises de rentrer dans le premier abri mais ils ont vite compris que le second était plus sécuritaire. Ils choisissaient systématiquement le deuxième sans retenter leur chance dans le premier.
En ligne de mire, les méthodes de cuisson des crustacés, plongés vivants dans de l’eau bouillante. Celui qui a dirigé les travaux, Bob Elwood, déclare que « des milliards de crustacés sont pêchés ou élevés par l’aquaculture pour l’industrie agroalimentaire. Contrairement aux mammifères, les crustacés sont peu ou pas protégés car les gens présument qu’ils ne ressentent pas la douleur. Nos recherches suggèrent le contraire ».
Bon, j’aurai tendance à dire que cette étude est gentille mais il faudra qu’on m’explique comment tuer un crabe avec délicatesse. Faut-il lui offrir un dernier gueuleton et le prendre ensuite par surprise ? Doit-on le taser comme pour notre bétail ? Faut-il l’écraser à grand coup de marteau ? Jusqu’à preuve du contraire, l’homme est un animal qui se nourrit, entre autres, d’autres animaux. Or, il faut bien les tuer pour pouvoir s’en repaître. A voir les conditions d’abattage du bétail, je ne suis pas sûr que la méthode soit meilleure. Celle qui rend la viande halal est aussi gore, consistant à égorger l’animal et à le laisser vider de son sang. A l’âge de 12 ans, mon grand-père m’a appelé pour me montrer un « truc génial ». Il a décapité sous mes yeux une poule puis l’a laissée courir, sans tête, sous nos yeux, hilare. La scène m’a certes choqué mais elle révèle une réalité, celle de la normalité de la mort. On tue pour se nourrir. Et alors que nos frigos – occidentaux – débordent, il serait peut être bien de ne pas oublier nos racines et de céder à une sensiblerie qui ferait honte à nos ancêtres.
Faut les endormir en le mettant un p’tit peu au congélo avant de les bouillir !
Pauv tites bêtes.
Le sort des homards coupés en deux vivants est pas plus envieux.
Oui mais ils vont avoir froid aussi. Je suggère donc de les assommer avant puis de les mettre au congélo et enfin de les bouillir!
Faut lui faire une piqûre !
Ah m**** je me suis trompé de sujet…
Bien vu!