Depuis 1988, la tradition veut qu’on attribue un prix de l’humour politique au politicien qui a prononcé la phase la plus drôle de l’année, volontairement ou pas. Depuis 2002, ce prix est rebaptisé « prix Press Club, humour et politique ».
Cette année, il vient de délivrer son verdict avec François Goulard en tête d’affiche:
- Prix Press club humour et politique : « Être ancien Ministre, c’est s’asseoir à l’arrière d’une voiture et s’apercevoir qu’elle ne démarre pas » (François Goulard)
- Prix spécial du Jury :
- « Ce n‘est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage » (Ségolène Royal), phrase lancée à la veille des primaires socialistes.
- « Eva Joly, c’est un pour tous, tous pour un et deux pour cent », (Pierre Charon), ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, commentant le score de la candidate à la présidentielle.
- Prix des internautes : « C‘est plus facile de pacifier la Libye que l’UMP » (Thierry Mariani).
- Prix de l’encouragement : « Ca lui fera les pieds ! » (Thierry Mandon) qui venait de battre Georges Tron, aux législatives de juin 2012, devenu célèbre contre son gré pour avoir un goût prononcé pour les pieds de ses collaboratrices.
- Le jury du prix Press club, humour et politique, présidé par Jean Miot, a distingué Jean-Pierre Raffarin « pour l’ensemble de son oeuvre » grâce à ses célèbres raffarinades avec «le grand prix spécial Xème anniversaire».
Pour rappel, l’heureux lauréat 2011 avait été Laurent Fabius pour avoir lâché cette pépite non dénuée de bon sens : « Mitterrand est aujourd’hui adulé, mais il a été l’homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d’espoir pour beaucoup d’entre nous ».
Le jury du prix Press club, humour et politique, présidé par Jean Miot, a distingué Jean-Pierre Raffarin « pour l’ensemble de son oeuvre » grâce à ses célèbres raffarinades avec «le grand prix spécial Xème anniversaire».
« Win the Yes needs no to win against the No ! »
Mais bon, ça tue pas autant que certaines phrases de Chuck Norris :
http://www.dailymotion.com/video/x4n8fe_chuck-norris-les-pieds-dans-la-gueu_fun
Euh…pour le coup, si! Pour avoir suivi l’affaire Tron via le Petit Journal, j’ai particulièrement aimé le prix de l’encouragement. A mon avis, il devait avoir envie d’être député rien que pour sortir sa petite phrase!
Chuck Norris fait peur mais pas rire!